Quelqu'un de bien...
je pensais enfin avoir rencontré quelqu'un de bien. un Etre sympatique, énergétique, façonné à mon image. Il/Elle s'appelle Cliha. mécanicien, commercial et musicienne de proféposte. Il sait remettre un jet "starter" en moins de deux heures et créer un opéra techno-lyrique en quelques secondes à partir d'un simple sneak (il/elle a le même terminal personnel que moi à son fin poignet).
Evidemment quand il/elle m'a accosté sur le Solarium, j'ai été quelque peu heurté, pas dégouté mais surpris, de la couleur de sa peau. Rosée et translucide, sans pores, veines sous jacentes, perles de sang violacées coincées dans le murmure de ses artères.
Nous avons communiqués des heures et savions tout de ce que nous voulions dévoiler l'un à l'autre, le courant passait bien. trop bien. jusqu'au moment de lui demander, comme dans toute conversation sociale qui se pratique de nos jours, quelles etaient son ou ses sexes, ses sexualités et son potentiel de reproduction.
Je suis tombé de haut. Cette chose n'était pas un androgyne né. Mais bien un fanatique de la chirurgie de confort. Elle/il s'était faite refaire 75% de son physique,utilisait des transplants chromosomiques et des diffuseurs microporiques d'essences olfactives pour séduire les êtres non issus de son espèce et assouvir des perversions identitaires. Salaud! salope! Ce type/cette pétasse savait très bien que nous n'étions pas compatibles sexuellement et il avait réussi à me séduire. j'exultais ma rage et ma souffrance et déversais alors un vomi linguistique de patois cCherhka et d'angli intergalactique. Cette vérue s'est permise de me traiter d'extraterrestre sexiste pronant le repli mondialiste. L'insulte suprême pour la cCherka que je suis. J'admets être un peu raciste envers certaines espèces tels les Chamarknites et les Terriens, mais j'ai sûrement mes raisons. Et puis de par mon Job, je crois que je mets assez d'eau dans mon vin pour aller à la rencontre de tant de civilisations que l'on ne peut me défier d'admettre que je suis mondialiste. Sexiste ou pas, sexy pas sexy, salaud ou salope, mâle ou femelle, biologique ou cyborg : je lui ai enfourné mon poing dans la gueule. enfin, deux ou trois coups de bien placés en fait. ses hématomes lui conféraient ensuite un charme plus certain. les plaques bleutées qui naissaient sur son corps me rappelaient alors peu à peu la couleur de ma peau. Sans regretter mon geste, je me suis dis que j'y étais peut-être allé un peu fort. la suite? comme d'hab' : service d'ordre, 12 kraisnes, sermont "copyright" GALACTICOP, excuses publiques sur le dictaphone du flic relié au terminal serveur de télédiffusion....
Evidemment quand il/elle m'a accosté sur le Solarium, j'ai été quelque peu heurté, pas dégouté mais surpris, de la couleur de sa peau. Rosée et translucide, sans pores, veines sous jacentes, perles de sang violacées coincées dans le murmure de ses artères.
Nous avons communiqués des heures et savions tout de ce que nous voulions dévoiler l'un à l'autre, le courant passait bien. trop bien. jusqu'au moment de lui demander, comme dans toute conversation sociale qui se pratique de nos jours, quelles etaient son ou ses sexes, ses sexualités et son potentiel de reproduction.
Je suis tombé de haut. Cette chose n'était pas un androgyne né. Mais bien un fanatique de la chirurgie de confort. Elle/il s'était faite refaire 75% de son physique,utilisait des transplants chromosomiques et des diffuseurs microporiques d'essences olfactives pour séduire les êtres non issus de son espèce et assouvir des perversions identitaires. Salaud! salope! Ce type/cette pétasse savait très bien que nous n'étions pas compatibles sexuellement et il avait réussi à me séduire. j'exultais ma rage et ma souffrance et déversais alors un vomi linguistique de patois cCherhka et d'angli intergalactique. Cette vérue s'est permise de me traiter d'extraterrestre sexiste pronant le repli mondialiste. L'insulte suprême pour la cCherka que je suis. J'admets être un peu raciste envers certaines espèces tels les Chamarknites et les Terriens, mais j'ai sûrement mes raisons. Et puis de par mon Job, je crois que je mets assez d'eau dans mon vin pour aller à la rencontre de tant de civilisations que l'on ne peut me défier d'admettre que je suis mondialiste. Sexiste ou pas, sexy pas sexy, salaud ou salope, mâle ou femelle, biologique ou cyborg : je lui ai enfourné mon poing dans la gueule. enfin, deux ou trois coups de bien placés en fait. ses hématomes lui conféraient ensuite un charme plus certain. les plaques bleutées qui naissaient sur son corps me rappelaient alors peu à peu la couleur de ma peau. Sans regretter mon geste, je me suis dis que j'y étais peut-être allé un peu fort. la suite? comme d'hab' : service d'ordre, 12 kraisnes, sermont "copyright" GALACTICOP, excuses publiques sur le dictaphone du flic relié au terminal serveur de télédiffusion....
