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imagine a nation-mon entretien avec Ed unteür

"jack-Your-Body était un militant confirmé. le genre à avoir baigné enfant dans un flot de slogans anti tout de par sa mère et de j'encule la société de par son père. baltringué à droite et à gauche dans tous les sens du terme, dans les caves de UHLM (pour Ultra Habitation à Loyer Modéré) de Grinville, qui servirent pendant de longues années de QG national pour les Sections rebelles (parfois criminelles aussi) telles que la Caste des Insoumis ou encore le MJR (Mouvement de Jeunes Racailles)jusqu'aux hautes sphères de la Défense Nouvelle. des années à préparer les grandes emeutes du début du XXIème siècle, mais on oublie trop souvent que c'est lui, et son influence sur les masses, qui posa le premier pavé conduisant la nation à une remise en cause totale de sa Politique d'administration, annonçant une ère nouvelle et amorçant le douloureux processus de la Révolution Extrême. Jack prit le pouvoir en tenant en otage Bercy et la défense sous la menace d'un programme informatique en sommeil, infiltré dans les serveurs les plus sécurisé de la planète. le choix de céder à ses revendications extrêmes de société alternative sur un territoire test? ou le choix de laisser s'égarer son programme cannibale via les flots binaires de la planète sans pouvoir le contenir entre les frontières. le gouvernement cèda, ne gobant pas une seconde qu'un pirate puisse le tenir par les couilles. il laissa alors infuser son coktail de bits. Il avait mis sa menace à exécution. Cependant, il le controlait son putain de logiciel, et en connaissait la moindre de ses conséquences : Vagues de suicides de ministres, de grands industriels et de société informatiques, démissions présidentielles, renversements de royauté, attentats, pillages, banques en faillite, blocus, rationnement alimentaire et énergétique, rétablissement et fermeture des frontières, coup d'état militaire, represailles, incarcérations, exécutions, épuration politique, terreur.Tous les maux lui étaient imputés. Ce n'était pas lui qui a appuyé sur le bouton en premier faisait-il savoir. Jack ne l'avait pas souhaité mais c'était un risque, une variable comme une autre. Jack, en échange d'une promesse au retour à l'ordre, instaura une nouvelle république, la moitié des sièges et des voix lui étant promises par le peuple lui même,les assemblées transitoires consultatives furents constituées sous la menace mais sans heurt : jack n'aurait pas besoin d'appuyer sur le bouton une deuxième fois. S'il mourrait ou si quelqu'un décidait de représailles envers son camps, l'humanité, la puce qu'il avait programmé dans son cerveau pour réagir à un facteur de stress intense enverait l'ordre à son programme : START (vas-y éclate toi!!!). Dans les deux cas le "virus" était innoculé dans les hautes sphères de la politique et du buisness. dans le cas d'une réussite, le ver serait contingeanté à quelques pays. Mais si le gouvernement ne flanchait pas, le Ver franchirait les frontières et s'étendrait tel un cancer. il s'attaquait peut-être au principe même de libre arbitre mais avec la promesse d'un jour nouveau pour le citoyen. Sa revendication sauver le pays, la nation et l'humanité en soignant les maux à leurs sources. emeute, quart monde en colère, tiers monde naissant en occident, épidémies, radiations, pénuries, surpopulation et non emploi, schyzophrénie, meurtres... Rien ne fut réglé. A un problème politique, résoudre politiquement la question et remettre en question la manière de faire la politique. Il aura fallu une nombreuse succession de ministères et de présidences, avant que le pays entier se calme, pose les armes et se mette à réfléchir à nouveau sur son existence en posant la bonne question : "maintenant que je suis dans la merde, qu'est-ce que je fais?". le gouvernement extorqua à la demande de Jack les fonds virtuels qui circulaient autour de la planète. un désastre économique mondial s'en suivit mais le Process était lancé. Il aura fallu negocier avec les gangs politico-religieux et les banques extérieures un endettement sur 110 ans au moins pour que l'économie se relève de nouveau afin qu'elle repart sur de nouvelles bases. Un nouveau départ pour les 130 millions d'habitants restants de l'alliance territoriale (ancienne France et Allemagne): une nouvelle donne, à partager cette fois ci. Jack disparut sans laisser d'autre trace que le code source de son programme, son mode d'emploi et un testament de consignes ratifiées par les plus hautes instances mondiales faisant de l'alliance un environnement territorial expérimental. Si ça marchait : expansif à l'ensemble des nations (le programme dénomméé aujourd'hui la Machine déciderait du Quand le moment sera venu!). Si ça ne marchait pas, l'ensemble des batteries militaires et centrales nucléaires désintègrerait la race humaine. orchestral.
les sectes apocalyptiques et post-gnostiques revendiquèrent un moment durant : le droit à l'autodestruction de la planète, histoire d'anticiper d'accéder à un monde meilleur dans l'autre monde meilleur. personne ne cèda (ouf).le Code fut respecter à la lettre.
(...)
la question de l'impôt fut la plus cruciale à mettre en application. les erreurs ne furent pas répétées. Tout le monde paya l'impôt car telle qu'était présentée l'idée aux citoyens, l'impôt devenait le pillier de l'Organisation, de l'Equilibre et de l'Equité, remplaçant les valeurs Libert-Egalité-Fraternité. les incidents, attentats et rvendications des castes se raréfiaient au fil des mesures prises en concertation totale ou partielle selon la complexité du sujet avec les citoyens, dotés alors des outils technodomestiques adaptés. chaque citoyen était consulté en moyenne 10 fois par jour sur un décret, une loi, une mesure, un règlement, un jugement en instance, une jurisprudence, une simple idée à l'occasion.chaque citoyen se voyait allouer une indemnité incitative d'astreinte républicaine afin de consacrer une heure par jour à se connecter sur le terminal de l'Organisation Citoyenne Etatique et participer activement à la construction. tout était traité par des milliers de serveurs "intelligents", traitant sans la moindre intervention de l'Homme les milliards de terabytes envoyés de chaque point du pays, chaque terminal public dans chaque quartier, chaque sneak sur chaque poignée, chaque implant YellowTelecom de chaque cerveau dédié (réservé aux pionniers de l'ère High-Tech peu nombreux certes à cette époque). auparavant le contribuable n'avait aucun contrôle sur le niveau d'imposition qu'il subissait. Il était redevable ce qui signifiait bien que l'impôt était une dépense imposée et non proposée. l'idée d'une contribution n'a pas été très loin dans le grand débat des finances. une dépense volontairement consentie aurait laissé croire à un leure de réprésentativité publique participative. il fut alors décidé par 47 millions de citoyens de reprendre et d'appliquer l'article 14 de la déclaration des droits de l'homme d'août 1789.
"Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée."
ont été supprimés par référendum les termes "ou par leurs représentants".

Il fut admis que les representants n'étaient guère plus intelligents et beaucoup mieux informés que le peuple, et qu'il appartenait à chacun d'exercer à sa place et pour le plus grand bien de l'humanité son droit fondamental à décider la mesure dans laquelle il souhaite contribuer à chaque charge publique

La loi des finance autorisait alors chacun des "contribuables" à choisir le montant de l'impôt (un minimum étant garanti par la Machine "intelligente" qui ingurgitait les données humaines en temps réél et informait du coût de chaque chose et ses conséquences à tout terme.

le citoyen pouvait ainsi choisir de donner plus s'il en avait les moyens, ou de donner moins en proposant une alternative à la société (du bénévolat au don du sang, retenue sur salaire, vente de produits locaux, tutorat, don d'organe, humanitaire social, sécurité publique, maintenance d'équipements collectifs...).

le citoyen pouvait désormais choisir dans une proportion non-contrôlée (par la machine) à hauteur de 15% la première année d'impôsition, le montant qu'il désirait allouer à chacun des 12 minitères. Et si le coeur lui en disait de mettre 100 kraisnes à l'éducation permanente, 250 à la galacticop et 30 au département science environementale? tel était son choix et il était respecté. chaque année, la proportion gérée par les ordinateurs était dimminuée et le libre arbitre du contribuable était en expansion. au fil de sa vie, le citoyen âgée de 45 ans décidait de la destination de son impôt à hauteur de 50 %. la proportion contrôlée par les audits, les variables et les ordinateurs était répartie équitablement entre les autres ministères.
Un jour les serveurs se sont mis à n'emmetre sur les consôles que de faibles bips sur des écrans noirs. quelques heures furent nécessaires aux ahuris pour traduire ce flot de bips longs et courts. du morse. le signal exprimait toute la reconnaissance de Jack : "les Choisis vous remercie pour votre soutien financier aux programmes de colonisation spatiale. Les ressources planétaires qu'ils vous restent vous permettront de survivre encore pendant 300 ans environ." le peuple avait décidé de plein gré à financer ses activités éphémères et de doux rêves. la recherche spatiale et la défense, au détriment de l'éducation, de l'environnement, de la santé.
D'autres révolutions eurent lieu. d'autres guerres, d'autres désastres.l'impôt ne resoud pas tout. le libre arbitre non plus. quand le capitaine quitte son navire, c'est qu'il sait que le moussaillon ne tiendra jamais la barre face à la tempête. l'heure du bilan avait sonné, l'heure des restrictions des ressources planétaires aussi entrainant celle des libertés collectives et individuelles. Jack-Your-Body n'était qu'un vaste complot populiste.
il n'y avait plus rien et le monde manquait de tout. les richesses avait été déplacées sur d'autres continents avec la promesse pour les résidents de les rejoindre sans un avenir proche.
nous étions en 2140 : le fascisme Vert était en marche. la colonisation interplanétaire était incontournable.
"
























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