no one lives forever
Cette nuit là, je ne pus trouver le sommeil. Le diagnostic tranché du docteur Feroz fut gravée à jamais dans ma mémoire. Jamais je n’avais vu cet être exprimer autant de compassion et de gravité. Pour qui s’en faisait-il ? Autant d’après mon analyse pour moi, qui risquait sans nul doute de rester sur le billard avant que mon opération ne soit achevée, que pour lui qui mettait le pied dans la merde la plus profonde de son existence.
La puce qui me fut implantée, je ne sais où, je ne sais quand, je ne sais pourquoi, n’est pas une puce ordinaire. C'est-à-dire pas un traceur, ou un spybot. Il semble avoir été conçu plutôt comme une molécule, une hormone, logée derrière mon nerf optique, qui crût dans l’ensemble de mon métabolisme et s’immisce désormais dans tous mes organes et dont la concentration la plus importante siège au cœur de mes organes reproductifs.
Le protocole proposé par Feroz consiste à prendre le problème à la source et de détruire l’hormone-robot responsable de la prolifération. Puis de traiter les zones atteintes, grâce à la nano-chirurgie. Hypothèse ne tenant debout que si l’on parle bien d’une puce biomécanique infiltrée pour scanner le moindre atome de mes données métaboliques et moléculaires, et que son but n’est pas de me détruire au terme de son investigation. Le risque ajouté serait la combination de ce robot traceur moléculaire et d’un virus qui pourrait m’être fatal.
Le second protocole sur lequel nous nous sommes arrêtés consiste en un déroutage de l’information contenue dans mon système lymphatique vers le bot situé derrière mo œil et d’une implantation de transistor quantique n’interférant pas avec le « programme » infiltrant, le brouillant mais surtout le leurrant, en lui intimant la consigne de stopper net la métagenèse de cellules-putes-espions-balances du fait que l’objectif est atteint à 99.9999999..%, gelant ainsi la prolifération et le renvoi d’information vers je ne sais où, je ne sais vers qui ou quoi.
Cette Opération, qui s’effectuerait, pas sans risques notamment de rejet de l’implantation, me permettrait de rester en vie plus de temps, selon Feroz, dans l’éventualité où l’objectif serait de me détruire au terme de la prolifération, le temps de trouver des réponses : à qui ces informations seront-elles destinées ? Ces données seront-elles envoyées par le programme lui-même pendant sa phase de formatage-extinction ou seront elles prélevées directement sur mon cadavre pendant sa phase de ré-routage-destruction ? Pourquoi mes organes reproducteurs sont-ils ciblés ?
En gros : vais-je crever rapidos où aurais-je le temps de buter l’enculé qui m’a contaminé, condamné, scanné mes trippes.
La nuit porte conseil pour les autres. Dormir sans penser ni rêver, je veux…maintenant !
La puce qui me fut implantée, je ne sais où, je ne sais quand, je ne sais pourquoi, n’est pas une puce ordinaire. C'est-à-dire pas un traceur, ou un spybot. Il semble avoir été conçu plutôt comme une molécule, une hormone, logée derrière mon nerf optique, qui crût dans l’ensemble de mon métabolisme et s’immisce désormais dans tous mes organes et dont la concentration la plus importante siège au cœur de mes organes reproductifs.
Le protocole proposé par Feroz consiste à prendre le problème à la source et de détruire l’hormone-robot responsable de la prolifération. Puis de traiter les zones atteintes, grâce à la nano-chirurgie. Hypothèse ne tenant debout que si l’on parle bien d’une puce biomécanique infiltrée pour scanner le moindre atome de mes données métaboliques et moléculaires, et que son but n’est pas de me détruire au terme de son investigation. Le risque ajouté serait la combination de ce robot traceur moléculaire et d’un virus qui pourrait m’être fatal.
Le second protocole sur lequel nous nous sommes arrêtés consiste en un déroutage de l’information contenue dans mon système lymphatique vers le bot situé derrière mo œil et d’une implantation de transistor quantique n’interférant pas avec le « programme » infiltrant, le brouillant mais surtout le leurrant, en lui intimant la consigne de stopper net la métagenèse de cellules-putes-espions-balances du fait que l’objectif est atteint à 99.9999999..%, gelant ainsi la prolifération et le renvoi d’information vers je ne sais où, je ne sais vers qui ou quoi.
Cette Opération, qui s’effectuerait, pas sans risques notamment de rejet de l’implantation, me permettrait de rester en vie plus de temps, selon Feroz, dans l’éventualité où l’objectif serait de me détruire au terme de la prolifération, le temps de trouver des réponses : à qui ces informations seront-elles destinées ? Ces données seront-elles envoyées par le programme lui-même pendant sa phase de formatage-extinction ou seront elles prélevées directement sur mon cadavre pendant sa phase de ré-routage-destruction ? Pourquoi mes organes reproducteurs sont-ils ciblés ?
En gros : vais-je crever rapidos où aurais-je le temps de buter l’enculé qui m’a contaminé, condamné, scanné mes trippes.
La nuit porte conseil pour les autres. Dormir sans penser ni rêver, je veux…maintenant !
